Une semaine ordinaire de répression !

Le régime des mollahs en Iran ne peut fonctionner que par répression, inquisition et exécution. Il ne passe pas une semaine où des informations ne soient publiées, par divers moyens, sur des faits de répression, tout en sachant que toutes les informations ne passent pas forcément à travers les mailles du filet. Les informations suivantes ne sont pas du tout exhaustives. Plusieurs autres pendaisons et exécutions ont eu lieu dans de différentes villes et prisons.
Le 13/09/2013: Un site proche des réformateurs islamiques publie une lettre signée par 42 prisonniers politiques qui demande au chef du pouvoir judiciaire (à ne pas confondre avec le ministre de la justice) de libérer 16 autres prisonniers politiques très âgés et malades. Parmi les prisonniers politiques âgés et malades, l'on voit par exemple un homme de 80 ans, condamné à 20 ans et en prison depuis 6 ans ou un autre de 70 ans, condamné à perpétuité et en prison depuis 17 ans.   
Le 12/09/2013: Faraz Rouhani ayant participé aux concours pour entrer à l'université se voit refuser son inscription à cause de sa religion, le baha'isme, non - reconnu par le régime.
Le 12/09/2013: Le procureur de la République islamique refuse le droit de visite à l'épouse du journaliste emprisonné qui s'appelle Siamak Ghadéri alors qu'il a passé 38 mois dans les geôles sur une condamnation de 4 ans. Il a été condamné pour avoir publié des informations sur les violences policières contre les manifestations de 2009 après les élections présidentielles truquées.
Le 12/09/2013: Trois jeunes ont été pendus à Dehdacht en public et par une grue. Accusé de viols, ils étaient quatre et s'appellent Hossein Khodadi, Sadegh Salafzoun, Mehdi Abassizadeh et Bahram Hosseinian. L'un d'eux est toujours à la prison de Yassoudj, probablement en attente d'exécution. Selon des témoins, de nombreux enfants étaient présents sur la place où ils ont été pendus
Le 11/09/2013: Ramin Rézaï, Ali Hédayati et Yadollah Dachti sont condamnés respectivement à 91 jours, 5 et 6 mois de prison. Le tribunal islamique de Mahabad leur a reproché des activités séparatistes au sein du Mouvement national d'Azerbaïdjan. Le problème est qu'un tel parti ou groupe politique n'existe pas! 
Le 11/09/2013: Le tribunal islamique de la ville de Tabriz commence le procès de trois prisonniers politiques qui s'appellent Madjid Séfidani Forough, Bahram Akhouninéjad, et Nasser Kazempour. Leur procès se déroulera autour des chefs d'accusation suivants:  constitution d'association en vu d'atteinte à la sécurité de l’État, participation à la propagande contre la République islamique, enrichissement par voies non - religieuses et insulte envers le guide suprême.
Le 11/09/2013: Ali Djanati, le nouveau ministre de la culture et de la guidance islamique a rassuré les journalistes qui l’interrogeaient à propos de la censure des œuvres littéraires et autres en précisant qu'elle ne sera pas supprimée! Il avait demandé aux éditeurs de s'en occuper directement, ce qu'ils ont immédiatement refusé.
Le 10/09/2013: Abdolréza Ghanbari est un enseignant arrêté en 2009 après les grandes manifestations contre Ahmadinéjad et sa réélection douteuse. Il a été torturé pour avouer qu'il appartenait à l'Organisation des Moudjahidin. Le tribunal islamique l'a alors condamné à la peine de mort. Quatre ans plus tard, il est toujours en prison mais son appel a abouti à une réduction de peine. Il ne sera probablement pas exécuté mais devrait rester en prison pendant 10 ans.     
Le 10/09/2013: Six condamnés dont une femme sont pendus à Ouroumieh. Ils s'appelaient Behrouz Chirpour, Manouchehr Davoudi, Bahman Gheytarani, Ghassem Akbari, Zakaria Nasrollahi. L'identité de la femme pendue n'a pas été révélée. Ils étaient tous les six accusés de trafic de stupéfiants. 
Le 09/09/2013: Les Pasdaran (gardiens de la révolution islamique) tuent un Kurde qui s'appelle Samad Djahangiri, 35 ans, deux enfants, sur la route principale de Salmas sans lui donner l'ordre de s'arrêter. Ils refusent de rendre à la famille son cadavre.
Le 09/09/2013: Un homme s'appelant Réza Soleimani est pendu à la prison de Rajii - Chahr à Karadj près de Téhéran. Il était accusé de viol.
Le 08/09/2013: Chahrokh Zamani est de nouveau convoqué au tribunal de Tabriz. Ouvrier syndicaliste, il a déjà été jugé et condamné à 11 ans de prison pour avoir participé à la formation du Comité pour la constitution des organisations syndicales et pour avoir essayé la constitution de groupe socialiste. Zamani est de nouveau appelé à la barre car il a osé protester contre la mort d'un prisonnier du droit commun il y a un an. Ce prisonnier s'appelait Mohammad Randjgar, mort sous les coups d'un responsable de la prison. L'on reproche à Zamani d'insulter le guide suprême en protestant contre les coups qui ont été fatals à Randjgar;